PEINES d’AMOUR PERDUES
Du 4 au 7 juillet 2014
au Château de Rosanbo
Mise en scène: Nicole Galalem
Conception lumières: Sarah Billon
Régisseur plateau: Keith Bradford
Régie lumière: Patrick Chapel
La pièce
Cette pièce est souvent considérée comme l’une des plus brillantes des comédies de Shakespeare. Elle regorge de jeux de mots sophistiqués, calembours, références littéraires et subtils pastiches des formes poétiques de l’époque qu’il n’est pas facile de mettre en français au goût du jour.
Ferdinand, Roi de Navarre, et trois de ses compagnons se rencontrent et discutent de leurs projets spirituels. Ils font le serment de se consacrer entièrement à la philosophie et de renoncer à toute aventure frivole, pour les années à venir. Cependant, ces projets sont mis à mal lorsque arrivent la Princesse de France et trois de ses dames de compagnie. Les hommes en tombent amoureux et vont avoir quelques difficultés à respecter leur pacte. A côté de ces personnages du “grand monde”, les habitants du village, un couple de paysan, le curé, le garde-champêtre, le maître d’école viennent se mêler à l’action, ce qui n’arrange rien!
Mise en Scène
La difficulté a d’abord été de trouver une traduction permettant de jouer sur les mots en français aussi bien que Shakespeare l’ avait réussi en anglais. C’est celle de Jean Gillibert qui a été retenue, mais il a fallu encore travailler et adapter pour le plaisir du public.
Le parc du château de Rosanbo offrait un décor idéal pour la pièce, avec un mélange de ruines et de jardin. Le choix a été de jouer en costume d’époque. La tombée lente de la nuit permettait aux éclairages de mettre lentement en valeur le cadre de la vieille chapelle et des arbres du parc. Musiques originales et tableau final chanté rappelait que Shakespeare savait déjà jongler sur le mélange des genres du spectacle vivant.
Le public a répondu présent. Mais la météo nous a joué de biens vilains tours:
- Le jour de la première, une pluie diluvienne s’est mise à tomber et à entraîné une panne des lumières d’une dizaine de minutes. Show must go on: pendant qu’on remettait les choses en route en régie, le spectacle se poursuivit à la lumières des téléphones portables du public: un joli souvenir!
- Le samedi, pour la première fois dans l’histoire du festival, nous avons du annuler la représentation vu les trombes d’eau qui s’abattaient sur le site.
Heureusement le dimanche nous avons pu jouer le spectacle dans des conditions parfaites en refusant du monde et la dernière, dans la soirée du lundi, n’ a été que raisonnablement humide.